COROGNE-BAIONA (ou BAYONA)

Bonne navigation avec en vue un bateau copain Manetta Gaelle et Lucas, un couple bien courageux. La sortie de la Corogne a pas mal remuée mais le reste a été super. Vent de Nord Est, bateau presque à plat, sieste, cuisine, presque comme à la maison. De joyeux lurons (des dauphins) sont venus nous accompagner, dit et redit dans les blogs mais c'est quand même sympa de les regarder surfer les vagues de l'étrave et voir leurs sourires à chaque fois qu'ils sortent de l'eau.
dauphins a la proue de gecko Manetta et Gecko Camarinas



Lucas et Gaelle ont eu un souci avec leur gouvernail, nous avons mis les bateaux à couple à Camarinas le temps de voir le problème.
La vie en bateau est souvent rythmée par des soucis mécaniques en plus des conditions météo. C'est vrai que cela change de notre vie routinière d'avant, il y a des phases difficiles et c'est dur pour tous les deux mais il y a aussi des bons moments.
Le poids de tout ça fait que ces aventures continuent ou s'arretent.

La nuit sur camarinas fut douce mais courte car au petit matin direction San Vicente, endroit très touristique, un petit port mais plus loin un mouillage abrité, déjà 4 bateaux, un bon repas et hop sous la couette et oui la couette, les nuits sont froides et humides ! nous avons traversé la ria du Nord au Sud au moteur, le soleil a fait une apparition juste le temps de nous cramer le nez, rien d'extraordinaire, une sortie de week-end pour espagnols motorisés. Arrivés à Baiona, des maisons partout, une église qui chantonne, une belle forteresse portuaire dans un énorme brouillard. On a quand même vu les îles cies, ce n'est pas l'idée que l'on se faisait de cet endroit ....

Nous sommes arrivés la marina real club D Yates à Bayona, Gecko amarré en pendille, on appréhendait car il faut attraper une corde le long du bateau, nous avons un mauvais souvenir du temps du port de Bordeaux, elle avait été se mettre dans l'helice et l'inverseur avait cassé. Les gars du port sont froids, on parle très mal l'espagnol et on a un bateau de gitans des mers, ça n'arrange pas les choses. On pense rester 2 jours et hop Povao do Varzim au Portugal.

Baie de San Vicente
navigation vers les iles Cies
Coup de blues du capitaine (coup de fatigue surtout)
Trop peu de bons mouillages pour l'instant et trop peu de bonnes nav. C'est sûr le mois de juillet a été mauvais pour le temps et en plus nous sommes encore en Galice. Donc dur pour "se repositiver". Thierry est en perte d'énergie cérébrale, bon c'est sûr il n'en a pas beaucoup mais quand même ;) (je rigole , il va m'accrocher en haut du mat s'il lit le récit :). Le mode de navigation en cabotage est à notre avis valable et plaisant pour faire une halte de plusieurs jours, flâner, visiter, siester, se restaurer. En ce moment on perd du temps à rentrer dans les rias et à en ressortir, en prenant un coup de vent à l'entrée ou à la sortie. Nous avons pris un petit retard, il va falloir faire des nuits en mer un peu plus souvent, donc à revoir notre façon de naviguer.

Thierry prepare le mouillage


VIVEIRO - CARINO - SADA - COROGNE

CARINO NO BUENO
Nous avons fait un repli vers carino car le vent s'est renforcé (vent de face et grosse houle). C'est une baie juste avant Cedeira ; après 5 ou 6 tentatives de mouillage face à un vent de 45 Km/h (25 nds) notre ancre "soc" n'a pas accrochée car les fonds sont tapis d'algues.
On a donc décidé de s'amarrer au quai de chargement pour les cargos et gros bateaux de pêche ; le guide de manoeuvre de Tabarly nous a bien servi pour la façon de positionner les amarres. 2 soucis :
- il faut retendre et détendre les amarres avec la marée montante et descendante
- les allées et venues des nombreux bateaux de pêche font un clapotis désagréable
Thierry a fait des quarts de 2 heures toute la nuit pour que le bateau ne reste pas suspendu au quai.
Moi, j'ai bien dormi.

cecile en tenu de pecheuse

Thierry en tenu de pecheur

Départ tôt de Carino direction Cedeira, moins de houle pour la navigation mais vent de face donc zigzag à la voile appuyé par le moteur ; nous sommes arrivés dans la baie au début du montant. Cette fois au 1er essai le mouillage tient le coup, heureusement car 1/2 après, coup de vent dépressionnaire (5 à 6 beaufort jusqu'a 2 h du matin soit entre 20 et 25 nds).
Deux bateaux dérapent dans la baie de Cedeira et nous, très fier de la tenu de notre ancre allons nous coucher.
Thierry reste de quart encore une fois en veille avec l'alarme de mouillage.
Pierre du voilier Ojala nous avait conseillé cette halte mais nous n'avons pas pu profiter et rester quelques jours vu la météo annoncée pour les prochaines 24 h.

Nous savons pourquoi notre ancre a tenu, car Thierry a remonté avec le mouillage tous les filets et les amarres du port, coincés dans l'ancre ! merci les pêcheurs pour une fois, car en navigation depuis le début nous avons du éviter au dernier moment beaucoup d'amarres et de casiers flottants. Au petit matin tout est calme, départ pour Sada.

Baie de  Viveiro Approche de Viveiro

Depuis le verdon on se demande si ne nous sommes pas partis naviguer dans le Nord en mer d'Irlande.

Nous avons fait route en parallèle avec les gardes cote de Galice traînant une barge de pêche, à quoi on ne sait pas ! De loin nous pensions que c'etait un chalut traînant sont filet.

Après la nuit agité de jeudi , nav de vendredi calme mais pluvieuse et toujours ce bon vent dans le pif !

Ouf enfin un peu de soleil en arrivant sur la Corogne,. On a préféré se diriger sur Sada, jolie baie et marina très agréable et très tranquille : nous ne sommes pas rester a Cedeira au mouillage car un coup de vent de SO était annoncé dans la nuit de vendredi à samedi ; ce qui a été le cas ! même au port le bateau bien amarré a bien remué.
Par contre personne avec qui discuter, Thierry ne peut pas faire la pie de ponton, son seul compagnon une mouette fracassant une étoile de mer.
Dimanche 7 août nous sommes partis de SADA en début d'apres midi pour rejoindre la corogne (10 milles), balade de quelques heures sans se presser car il n'y avait presque pas de vent, du moins c'est ce que l'on croyait!

Sortie de Sada en short et tee-shirt, on a vite remis les pantalons de nav et les vestes de quart car on s'est pris un premier grains à 2 milles de la marina.
En vue, gros nuage gris noir violet style nuage pas content. Le vent force de plus en plus (force 4, force 5 puis 6...) et cela pendant 2 heures, Gecko surfe la houle de 2 mètres qui s'est formée avec le vent et on assure les descentes de ris de la GV, jusqu'à sec de toile car vent de face bien sur (il ne nous a pas oublié).
Arrivés sur la Corogne quand même avec le soleil et bon vent de travers , Gecko est presque à 7 noeuds rien qu'avec la moitié du genois (un exploit)

Nous croisons près du port de la Corogne un voilier francais, un couple de bretons avec qui nous ferons connaissance plus tard : Anne et olivier sont repartis lundi 8 aout vers la Bretagne. Ils nous indiquent la marina ou se trouve Gaelle et Lucas sur leur voilier Manetta.


GIJON - VIVEIRO

Cote de GaliceLa navigation a été plus agréable que les autres fois, moins de houle mais par contre le vent a été faible.

On a été le chercher assez loin en mer, inconvénient : plus de cargos mais moins de petits pêcheurs. Le vent est tombé en milieu de nuit et puis là ... presque pétole, un petit 3 noeuds nous faisait avancer. Ca devenait embêtant pour éviter les bateaux, bouées, cargos, détritus lourds du petit matin. On a attendu le dernier moment pour enclencher "Mr pijo" le moteur. Donc une nuit moins fatigante que les dernières navigations.

Ah oui on a pu faire la cuisine normalement, un vrai repas et c'est une bonne chose pour le moral et nos estomacs.
Nous sommes arrivés lundi 1er août dans la ria de Viviero, de magnifiques paysages en Galice vu depuis la mer même si le soleil est resté caché derrière la brume des hautes falaises qui bordent la cote.
Comme la mer était calme avec une petite houle nous avons pu passer au plus près et admirer les criques et les petites plages enclavées dans la roche.
Thierry a failli sauté a l'eau depuis le bateau avec son surf en apercevant des surfeurs en pleine glisse sur une petite houle de 1m. Une arrivée bien tranquille sur le port de Viviero.
Le port est au fond de la ria près de la ville de Viveiro. Tranquillité a l'espagnole, du bruit quand même ! des odeurs de poissons car de nombreux bateaux de pêche y passe, même des pêcheurs français ; vendraient t'ils leurs poissons meilleur marché quand France !!

On va sûrement passer 2-3 jours sur place en attendant la fin de la perturbation, C'est pas plus mal car on a pas mal de choses à faire, le nombre est proportionnel aux années du bateau :), vous avez peur de vous ennuyer, prenez un vieux bateau :)

Notre prochaine destination Ceidera, une journée de navigation, pas de port mais un super mouillage il parait.

Clin d'oeil à Christiane, navigatrice solitaire rencontré à Viveiro sur Carpe Diem II.
Bon retour Christiane sur La Rochelle.


SANTANDER - GIJON

Nous sommes arrivés vendredi 29 juillet au petit matin à Gijon (Port ou nous aurions du arriver dimanche dernier)Gijon city
Nous sommes partis de Santarder jeudi vers 5 heures du matin mais nous avons eu pétole (pas de vent) jusqu'à 12h ; la nuit a été longue et froide avec un coup de vent vers minuit. Résultats de la navigation : le tangon HS et le stick de la barre franche aussi.
Thierry a pu faire des réparations provisoires en attendant de trouver du matériel d'occasion dans d'autres ports.
Nous repartons demain matin dimanche vers Luarca, Ribadeo et Viveiro.

Le séjour de 24h a Gijon est cours, nous avons eu le temps de visiter le contour du port (qui est en plein centre ville du vieux Gijon) et la plage de poniente juste à coté.
C'est une ville très animée, un zeste un peu bruyante pour nous. Beaucoup de voiliers francais, anglais, Belges, Allemands sont en escale comme nous. Nous pouvons échanger des informations et papoter sur les pontons.


LE VERDON - SANTANDER

Départ sur l'espagne vendredi 22 juillet 2011, 10h15 du Verdon après avoir attendu attendu et attendu la fenetre méteo grrrrrrrrrrrrrrrr ...
Nous partons en compagnie du voilier ESTIBET II rencontré sur Port Médoc (Dufour 36,5) autrement dit pas du tout le même profil que Gecko.
A bord : Pascal (capitaine), Yves et Richard avec lesquels nous allons essayer de rester en contact VHF durant la traversée Gascogne.

Rien ne se passe comme on le voudrait en navigation hauturiere... la passe Nord s'annonce déjà difficile, houle moyenne 1,50 à 2 mètres mais vent de face, donc sortie au moteur. ESTIBET prend de l'avance ... sortie de la passe 4 h après, Gecko navigue sous foc d'avant sur etai, nous avons enroulé le genois depuis plus de 2 heures!! fin de journée, plus personne juste la mer le vent et nous deux. Pascal, Yves et Richard ont essayé de se rapprocher de nous à la hauteur de Lacanau ocean et puis silence radio ... nous avons eu des nouvelles par telephone mobile lundi : ils sont arrivés à Gijon et leur navigation a été aussi éprouvante que la notre.
GECKO.Cecile_Quart.jour GECKO.Pitaine_Quart.nuit

Au large nous voici dans la tourmente de la haute mer (allure au près) dans une houle bien formée de travers mais surtout orientée plein ouest.
Cela ne va pas s'arreter durant 2 jours et 2 nuits.
Il faut lutter en même temps contre le froid et l'humidité (15°/85%). Dés le vendredi en fin d'après midi le mal de mer me terrasse jusqu'au samedi à midi; je me suis laissé surprendre par le froid, la faim et la fatigue.
Thierry tient le coup toute la nuit de vendredi a samedi ... il n'a pas trop de mauvais souvenirs de cette traversée (vu que c'est une 1er), mais ce sont de nouvelles manœuvres qu'il n'avait jamais faites !! les nuits en mer ou le bateau devient bateau fantôme, aucune visibilité juste celle des instruments de nav, merci AIS (système de repérage des positions des bateaux, surtout pour les cargos) radar, merveille, traceur GPS, on entend les anciens marmonner : et si ça tombe en panne ! et bien on fait comme avant, on monte dans le tonneau en haut du mat ;), mais en attendant on utilise les appareils électroniques de notre ère.
Mais nous avons un sextant bien rangé dans un coffre avec la notice au cas ou !

Merci a notre pilote automatique Simrad qui a tenu bon dans le près et la houle de travers pendant 48 heures sans broncher, sans avoir froid ni être malade, il est vraiment à conseiller. Donc plus de contact VHF avec Estibet ni vers personne d'ailleurs, seul contact dans la nuit avec des dauphins qui sont venus voir Thierry et faire un peu de trace avec lui.
Pour l'instant le vent est toujours plein ouest, nous attendons qu'il veuille bien s'orienter N ou NO pour tracer vers GIJON. Une petite voie d'eau pour s'occuper grrrrrrr, Thierry a sortie une de ses nombreuses pompes, (petite pompe immergée et très efficace). Cela doit être la baille à mouillage, bien connue de tous les navigateurs, l'entrée des fils du guindeau.

Nous n'avons pas pu joindre Gigon vu les conditions météo, nous avons du "regolfer" ;) sur Santander dans la nuit de samedi à dimanche.
Bon coup de vent vers 6h du matin a 10 milles au large de Santander : bienvenue en Cantabria.
Epuisés mais heureux nous arrivons vers 13h dans la marina de Santander qui est très agréable et protégée du vent. Accueil du responsable et aide pour nous amarrer à notre arrivée, ce n'est pas toujours le cas dans nos ports français (mis à part bien sur au port de Pauillac ;).

LIEN PDF GECKO DEPART VERDON VERS ESPAGNE A TELECHARGER

Lien Page Portugal

Mouillage à San Vicente (ria de Arosa)
mouillage de San Vicente

Couher de soleil en navigation
coucher de soleil en mer

ils nous suivent encore !!
dauphins

Corogne la grande place
Place en Corogne

Eoliennes à Camarinas


Camarinas, enfin un mouillage tranquille!
Camarinas enfin un mouillage tranquille

Iles Cies (playa de San Martin)


Mouette du ponton de Sada
mouette du ponton de Sada

















Coucher de soleil sur Gecko
Coucher se soleil sur gecko

Gijon city
Ville de Gijon

Joel et Véronique (famille Cécile) au Verdon avant notre Départ, ils ont fait beaucoup de km depuis la Dordogne pour venir nous souhaiter "bon vent"
Joel.Veronique_visite_GECKO.Verdon








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