SAL BAIE DE PALMEIRA
Le jour ou nous sommes arrivés le 24 novembre, nous gonflons l'annexe de Gecko pour débarquer au village et en passant à travers les autres voiliers, je vois sortir le bout d'un surf sur les filières d'un voilier bleu, je cri à Thierry qui été à fond sur les manettes du hors bord :
- regarde un surfeur qui se prépare à aller à l'eau!! Thierry n'a pas tout compris mais le mot surf est parvenu à ses oreilles, demi tour, j'agrippe ma main à l'arriere du voilier :
- hello ! une tête blonde sort du cockpit ; Thierry sort son anglais du cartable : surf here, there is a wawe ? et puis dit "do you speak french ?
- oui, un peu répond la tête blonde qui est une fille...
la vague est juste avant le bout de la baie, nous dit elle avec son accent mi anglais mi allemand, ça va être encore mieux demain car la houle rentre... j'ai cassé un aileron il y a 3 jours, j'ai pu réparer un peu...
Nous discutons 5 minutes puis elle jette son surf à l'eau du bateau, saute à son tour et rame jusqu'au spot de surf.
C'est pour cela que nous sommes restés une quinzaine de jours à Sal sur le mouillage de Palmeira car il y a "le spot de surf de Palmeira" à 300 m de Gecko. Le matin, après un tour d'horizon aux jumelles pour vérifier si la vague fonctionne, nous sautons à l'eau, Thierry en surf et moi en bodyboard pour rejoindre à la rame le spot. Il n'y a pas foule, nous n'avons jamais été plus de quatre à l'eau.
Wendy, la surfeuse est une navigatrice
solitaire qui convoie un voilier des Canaries en Afrique du Sud ; elle est partie 2 jours avant nous de Sal directement sur le Brésil, elle restera une dizaine de jours puis regagnera l'Afrique du Sud par les alizés descendants.
Toujours aussi étonnantes et enrichissantes ces rencontres en voyage!!
Le village de Pameira est typique : la journée animation pêche et le soir musique Cap Verdienne.
Ici c'est tranquille, total dépaysement... mis à part les réservoirs "shell"
plantés en plein milieu des terres, le verre, le plastique et les crottes sur la plage.
Nous n'avons pas encore fait notre entrée sur le territoire, les officiers du poste de police regardaient un film la 1er fois ou nous y sommes allés, et la 2e fois le chef (celui qui détient le tampon) faisait sa sieste.
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L'eau a pris quelques degrés de plus, la température est entre 27° et 30° la journée balayée par la fraîcheur des alizés qui entrent et sortent du bateau. Les nuits sont fraîches (22°) c'est très agréable pour s'endormir sur fond de musique cap verdienne.
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REPORT NAVIGATION entre Les Canaries et le Cap Vert
Une traversée que nous appréhendions un peu, et on a eu raison : houle croisée (encore une fois) et vent entre force 4 et 6 (20 à 25 noeuds), mais
Gecko, notre mini tanker comme a son habitude nous a bien emmené jusqu'à Sal.
Des cargos pendant les 4 premiers jours et nuits surtout, ce qui nous a permis d'inventer un nouveau jeu " soirées cargos" au lieu de jouer aux échecs ou aux cartes.
Nous sommes arrivés le 24 novembre au petit matin dans la baie de palmeira sur l'ile de Sal. Toujours ce même enchantement de voir les contours des iles qui se dessinent au loin dans le soleil levant ; une fois la pointe de la baie franchie, nous avons l'impression que Gecko glisse sur un lac, la houle est inexistante stoppée derrière la cote. En 1/2 heure, nous avons presque oublié ces 7 jours de navigation éprouvante !!
Le mouillage dans la baie de Palmeira est fiable sur du sable ou notre ancre s'accroche bien. 3 ou 4 heures après l'ancrage, la marée descend la et la dérive frotte, il y a une "patate" (petit rocher) sous le bateau; nous avons vite relevé la dérive et Thierry est allé déplacer l'ancre de quelques mètres en plongeant.
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